Diversity of farms with pigs in the french Massif Central: characteristics, developments and perspectives. Lessons from the 2020 and 2010 agricultural censuses and BDPORC
Diversité des exploitations ayant des porcs dans le Massif central : caractéristiques, évolutions et perspectives Enseignements des recensements agricoles de 2020 et 2010 et de BDPORC
Résumé
The Massif Central in France is a mountainous and grassland territory, primarily dedicated to grazing livestock. On 15% of the national area, it concentrates 54% of the country's dairy sheep, 37% of the beef cattle, 33% of the meat sheep, 19% of the goats, 11% of the dairy cattle, 6% of the chickens and 5% of the pigs in 2020 according to the agricultural census. Out of 39,065 farms with a significant livestock (excluding farmyards) in 2020, 2,155 have granivores, mostly associated with herbivores. More precisely, 75% of pig farms have herbivores, beef cows in 62% of cases, milk cows in 24%. But these mixed farms have declined more sharply than the specialists over the last 10 years. This raises multiple concerns within the pig sector, which has strong roots in this territory (quality signs, slaughterhouses, gastronomy, etc.). The APORTHE multi-partnership action-research program is interested in pig farms in the Massif central. A recent analysis carried out using individual data from the 2020 agricultural census, compared to 2010, showed that the decrease in the number of pig farms (-28% in 10 years) comes from a sharp decline in the pig-dairy association (-45%) and to a lesser extent in pig-beef cattle association (-25%). As a result, our drawn typology showed a large proportion of pig farms with beef cattle in 2020. Other results specify the extent of the changes in the herbivore-granivore association between 2010 and 2020. Our communication will enlight the trends and the future of these mixed animal farms which remain essential for the agricultural and local economy of several sectors of the Massif and other mountain areas.
Territoire montagneux et herbager, le Massif central est d’abord une zone d’élevage herbivore. Sur 15% de la surface nationale, il concentre 54% des brebis lait du pays, 37% des bovins viande, 33% des brebis viande, 19% des chèvres, 11% des bovins lait, 6% des poulets de chair et 5% des porcs d’après le recensement agricole 2020. Sur 39 065 exploitations ayant un atelier d’élevage significatif (hors basse-cour) dans le Massif en 2020, 2 155 ont des granivores, en majorité associés à des herbivores. Plus précisément, 75% des exploitations avec porcs ont aussi un atelier herbivore, des vaches allaitantes dans 62% des cas, laitières dans 24% des cas. Mais cette mixité a plus fortement régressé que les spécialisés au cours des 10 dernières années. Ceci suscite des questions et inquiétudes au sein de la filière porcine pourtant bien ancrée dans ce territoire (signes de qualité, abattoirs, gastronomie…). Le programme de recherche-action multipartenarial APORTHE s’intéresse aux élevages porcins du Massif. Une récente analyse réalisée à partir des données individuelles du recensement agricole 2020, comparé à 2010, montre que la baisse du nombre d’exploitations détenant des porcs (-28% en 10 ans) provient, outre la disparition des très petits ateliers (-66%), du recul fort de l’association porc-lait (-45%) et dans une moindre mesure porc – bovins allaitants (-25%). Il en résulte, comme le montre la typologie que nous avons réalisée, une large part d’élevages porcins avec bovins allaitants. D’autres résultats de cette analyse précisent l’ampleur des changements de cette forme de mixité herbivore-granivore. Notre communication en restituera les principaux enseignements pour éclairer les tendances et l’avenir de ces élevages minoritaires mais qui sont essentiels pour l’économie agricole et locale de plusieurs secteurs du Massif et d’autres zones de montagnes.
Domaines
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