Coccidiosis control strategy : health and zootechnical evaluation under experimental conditions on low-growth broiler strain
Stratégie de contrôle de la coccidiose : Evaluation sanitaire et zootechnique en condition expérimentale sur une souche de poulet à croissance lente
Résumé
Coccidiosis affects the health and welfare of poultry and has important economic and environmental consequences. Several solutions to control coccidiosis are available on the market. To evaluate the efficacy of these approaches, an experimental study was carried out on 1200 slow growing chickens. Three treatments were tested via 6 replicates of 40 chickens: 1. anti-coccidial vaccine administered at the hatchery, 2. herbal additive in the feed (0-49 days), 3. ionophore and chemical coccidiostats in the feed (coccidiostat A distributed from 0 to 27 days and B distributed from 28 to 49 days). Control groups (uninoculated/no control strategy and inoculated/no control strategy) were used as a reference. Chickens were inoculated at 21 days in individual gavage (E. acervulina and tenella). The coccidiostatic program resulted in a significantly greater reduction in coccidiosis lesions than the two other solutions. Under our test conditions, the herbal additive did not limit intestinal coccidiosis lesions, whereas the vaccine provided intermediate protection. Regarding the zootechnical indicators, the coccidiostat program also provided better results on live weight at 49 days, daily weight gain, feed
conversion, carcass weight and breast yield while the other solutions did not show any significant difference compared to the inoculated/untreated lot. Under the conditions of this trial, the coccidiostats showed better efficacy in managing coccidiosis in slow-growing chickens with coccidia sensitive to these molecules.
La coccidiose impacte la santé et le bien-être des volailles et induit des conséquences économiques et environnementales importantes. Plusieurs solutions pour contrôler la coccidiose sont disponibles sur le marché.
Afin d’évaluer l’efficacité de ces approches, une étude expérimentale a été réalisée sur 1200 poulets certifiés élevés au sol. Trois traitements ont été testés via 6 répétitions de 40 poulets : 1. vaccin anticoccidien administré au couvoir, 2. additif à base de plantes dans l’aliment (0-49 jours), 3. programme contenant des coccidiostatiques ionophores et chimiques dans l’aliment (coccidiostatique A distribué de 0 à 27j et le B distribué de 28 à 49j). Des lots témoins (non inoculés/ sans stratégie de contrôle et inoculés/ sans stratégie de contrôle) ont servi de référentiel. Les poulets ont été inoculés à 21j en gavage individuel (E. acervulina et tenella). Le programme coccidiostatique a permis d’obtenir une réduction des lésions de coccidioses significativement plus importantes que les deux autres solutions. Dans nos conditions d’essai, l’additif à base de plantes n’a pas limité les lésions intestinales de coccidiose alors que le vaccin a permis une protection intermédiaire. Concernant les indicateurs ,zootechniques, le programme coccidiostatique a permis également d’obtenir de meilleurs résultats sur le poids vif à 49j, le GMQ, l’IC, le poids carcasse et le rendement des filets alors que les autres solutions ne démontrent pas de différence significative en comparaison avec le lot inoculé/non traité. Dans les conditions de cet essai, les coccidiostatiques ont démontré, sur des poulets à croissance lente et avec des coccidies sensibles à ces molécules, une meilleure efficacité sur la gestion de la coccidiose.