Ecological transition in histology laboratories: why and how to move towards rational use of plastics
Transition écologique dans les laboratoires d'histologie : pourquoi et comment aller vers un usage raisonné des plastiques
Résumé
Plastic has gradually become an ubiquitous material in our environment. Research laboratories are major consumers of plastics. However, this material is an environmental disaster, designed to be inert (not chemically reactive with its environment) and very solid, plastic degrades very little, slowly and very poorly in the nature. As a result, more than 350 million tons of plastic waste are generated each year worldwide. If nothing is done, this amount is expected to triple by 2060. This plastic disrupts the environment as well as living beings with its waste, whether it is still in its visible state or not, since it «degrades» into micro and nanoparticles, which are now evident in all compartments of the environment and living beings as well. It is crucial to act urgently and at different scales, industrial, political, but also individual and collective to reduce this catastrophic amount of waste. In this article, after a few historical and contextual reminders of the issue aimed at enlightening the reader on why it is urgent to reduce the use of plastic in our daily lives, - including in laboratories, we will give the first elements of possible practical actions giving clues on how to modify laboratory practices in order to move towards a more virtuous approach to the use of plastic.
Le plastique est devenu progressivement une matière omniprésente dans notre environnement, professionnel ou personnel. Les laboratoires de recherche sont de grands consommateurs de plastiques. Cette matière est cependant un désastre environnemental. Conçue pour être inerte (non réactive chimiquement avec son environnement) et très solide, la matière plastique se dégrade très peu et très mal dans la nature. Ainsi plus de 350 millions de tonnes de déchets plastiques sont générées chaque année à l’échelle de la planète. Si rien n’est fait, cette quantité devrait tripler d’ici à 2060. Ce plastique perturbe l’environnement comme les êtres vivants par ses déchets, qu’ils soient encore à l’état visible ou non, puisqu’ils se « dégradent » en micro et nanoparticules, mis en évidence dans tous les milieux y compris dans les organismes vivants. Et sa production principalement d’origine pétrolière génère un impact environnemental très dommageable (gaz à effets de serre, pollution, etc.). Il est crucial d’agir de toute urgence et à différentes échelles, industrielle, politique, mais aussi individuelle et collective afin de réduire cette quantité catastrophique de déchets permanents et de réduire notre dépendance à cette matière. Dans le présent article, après quelques rappels historiques et contextuels de la problématique visant à éclairer le lecteur sur le pourquoi il est urgent de réduire l’utilisation du plastique dans notre quotidien, - y compris dans les laboratoires, nous donnerons des premiers éléments d’actions pratiques possibles. Nous partageons ainsi des pistes sur le comment modifier les pratiques au laboratoire afin de se diriger vers une démarche plus vertueuse d’utilisation du plastique.
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